jeudi 2 septembre 2010

UTMB 2010 Annulé pour notre malchanceuse Maryse

Maryse,malchanceuse

Maryse a été contrainte à s'arrêter Aux Contamines
Les consitions météorologiques déplorables et dangeureuses ont obligé les organisateurs à stoper la course au grand désespoitr de Maryse qui s'était préparé depuis le début de l'année à cet Ultrat trail.

La suite sur le blog de kiki ICI


Malchanceux aussi, François qui tout comme Maryse s'était préparé pour aller au bout de cet UTMB 2010 qu'ils n'ont pu finir en 2009.




L'UTMB 2011 leur sourira t'il plus en compagnie de l'équipe du PEC qui se l'ai déjà programmé après la diagonale des fous 2010

samedi 12 septembre 2009

UTMB 2009 - Récit de François


Bon courage à moi !
Chamonix 18h25,
nous (Edouard, Dominique, Patrick et moi-même) sommes sur la ligne de départ. La pression monte. A côté de nous, une anglaise (mignonne pour une anglaise !), 2 portugais (Edouard fait une photo avec eux), des espagnols, des italiens. Un peloton cosmopolite. Comme convenu, nous nous serrons longuement les mains en nous promettant d’arriver tous à Chamonix mais chacun sa course.
Le départ libérateur est enfin donné. Le public est nombreux et enthousiaste. Ce sera constant pendant la course : des gens souriants et qui nous encourageront sans relâche. Quelles sensations de traverser Chamonix entre une triple haie de spectateurs de chaque côté. La densité du peloton fait que l’on se perd de vue rapidement mais qu’importe puisque nous n’avons pas prévu de faire course commune. Il se passe 7 minutes avant que je puisse courir.
A la sortie de Chamonix, je rattrape Edouard. Je reste avec lui. C’est tout de même rassurant d’avoir un visage familier à côté de soi.
Arrivent Les Houches.
Nous apercevons Sophie et Mireille sur le bord de la route. Première ascension. Nous y sommes vraiment. Nous sortons les bâtons et c’est parti. Nous dépassons les époux Chartier des bipèdes de Saint Cyr, Didier et Maryse (qui est en train de bricoler dans le sac de Didier) puis un peu plus loin Jacky.
La nuit commence à tomber et avec elle la fraîcheur. Il va falloir que je change mon tee-shirt qui est complètement trempé. Avant la descente sur Saint Gervais, nous apercevons Dominique qui se change. Nous nous arrêtons et faisons de même. Je profite de la serviette que Dominique a emmené pour m’essuyer, surtout les fesses. J’ai tellement transpiré dans cette première montée.
Première descente. C’est toujours aussi pénible mais j’ai l’impression d’être mieux que l’année dernière. L’arrivée à Saint Gervais premier ravitaillement avec son public chaleureux et nombreux est très agréable. Pour éviter de se perdre, nous décidons de nous retrouver à gauche à la sortie du ravitaillement.
Après la passerelle mise en place pour permettre aux concurrents de traverser une route, nous revoyons Sophie et Mireille. Nous leur demandons des nouvelles de Patrick. Il est passé il y a 46 minutes. Merci les filles !
Direction Les Contamines. Dominique joue la locomotive. Je trouve que cela va trop vite. Je lève le pied et les laisse partir. Qu’importe, je les retrouve peu de temps après à la faveur d’un ralentissement.


Les Contamines.
Le speaker annonce que le premier est passé au refuge de la Croix du Bonhomme. Il est 23h17. Il a 13,5 kms d’avance sur nous.
Entre les Contamines et Notre Dame de La Gorge, le parcours est relativement plat. Nous courrons. Quelques gouttes de pluie volent. Petite inquiétude. Nous arrivons à Notre Dame de La Gorge. Un des endroits les plus beaux pour moi. Cette route avec les petites chapelles de chaque côté, la grande Chapelle, la grotte éclairée, le public nombreux.
On attaque la lente montée vers le col du Bonhomme. Direction la Balme en passant par Nant Borrant. C’est un parcours que j’aime bien. Il est relativement court. Il y a une grosse ambiance à Nant Borrant. Beaucoup de jeunes qui nous encouragent sans ménagement. C’est aussi la fête pour eux. Ils ont fait un feu et agitent les grosses cloches savoyardes.
Nous arrivons à La Balme.
Un ravitaillement chaleureux avec un immense feu de camp. Beaucoup de concurrents se trouvent autour et font sécher pour certains leurs affaires. Une concurrente portugaise nous demande en nous montrant la carte de l’itinéraire où nous sommes. Cela tombe bien, Edouard peut jouer le guide. Je pensais qu’elle était espagnole car j’avais cru comprendre « Donde estamos ? »
Il est minuit. Nous repartons. A partir de maintenant, on attaque du sérieux. Derrière ce sont le col du Bonhomme, la Croix du Bonhomme, la descente sur Les Chapieux (2 chutes l’année dernière), le col de la Seigne, la descente vers le lac Combal, la montée de l’arête du Mont Favre et la descente infernale (qui m’avait fait très mal l’année dernière) vers Courmayeur.
La longue procession des concurrents s’étale sur le chemin. C’est joli en se retournant de voir au loin le feu au ravitaillement de la Balme et le long serpentin des frontales. On sait pourquoi nous sommes venus. Par contre, ce qui est moins réjouissant, ce sont les frontales dans la montagne devant. Il faut monter jusque là haut ! Plus on monte, moins on a de visibilité ! C’est le brouillard ! Comme en voiture, le plus dur est pour celui qui est devant. Derrière, nous n’avons qu’à suivre. Par moment, il est nécessaire de s’arrêter pour s’assurer du chemin et trouver la rubalise suivante. Ce brouillard avec le faisceau de la frontale nous renvoie un écran lumineux blanc. Cela promet pour la descente !
Nous passons le col et la Croix du Bonhomme.
Place à la descente. Nous convenons de bien rester ensemble. On entend par ci par là des appels de concurrents qui visiblement se sont écartés du chemin. D’ailleurs nous en voyons qui arrivent à droite, à gauche. Nous arrivons tant bien que mal à rester sur l’itinéraire. La fin de la descente est agréable. Le chemin est large, couvert d’herbes ce qui amortit les chocs et la pente relativement douce.
Les Chapieux.
Cette descente que je redoutais tant compte tenu des conditions climatiques s’est bien déroulée. On se ravitaille. Je prends mon énième morceau de fromage (à chaque ravitaillement cela aura été coca + soupe + pain + fromage). Il est vrai que leur fromage est excellent.
La montée vers le col de la Seigne commence par une route jusque la ville aux glaciers où on prendra un chemin. Ce n’est pas la partie la plus agréable. Dominique me donne l’impression d’avoir un petit coup de moins bien. Edouard paraît en pleine forme et prend quelques longueurs d’avance. Re brouillard sur la fin de la montée mais celle ci est moins technique. Un nouvel invité : le vent qui est froid. On dépasse quelques concurrents qui se sont arrêtés pour reprendre des forces. En plein vent avec le froid qu’il fait, cela ne me paraît pas raisonnable. A l’un d’entre eux, je lui dis de ne pas rester là et de repartir.
Le jour s’est levé.
J’ai été surpris de la vitesse à laquelle il s’est d’ailleurs levé. On peut éteindre nos frontales. On passe le col. Il fait très froid. On bascule avec Dominique tout de suite dans la descente jusqu’au lac Combal. Je pensais qu’en descendant, on arriverait à s’abriter du vent. Eh bien non !
Nous arrivons au lac Combal.
Je ressens une dizaine de mètres avant le ravitaillement une douleur au bas du tibia gauche. Je n’en fais pas trop de cas puisque c’est aussitôt l’arrêt lié au ravitaillement et cette douleur cesse aussitôt. Nous ne voyons pas Edouard. Visiblement, il a creusé l’écart depuis Les Chapieux et doit être reparti.
Au moment de poursuivre, notre Edouard arrive. En fait au col de la Seigne, il s’est arrêté pour mettre un vêtement supplémentaire. Pendant ce temps, nous sommes passés et l’avons doublé sans le savoir. Je me couvre aussi car il fait très froid bien que je sache que je risque d’avoir chaud dans la montée de l’arête du Mont Favre.
Nous repartons. La douleur revient. Le parcours est plat. Nous décidons de marcher pour laisser le temps à mon corps de s’adapter et à la douleur de disparaître. Nous attaquons l’arête du Mont Favre. Je n’ai pratiquement pas mal dans cette montée. Nous montons mieux que nous descendons. Même si le passage d’un sommet ou d’un col est un moment de satisfaction après avoir vaincu une difficulté, cela signifie par contre d’autres difficultés liées à la descente. J’éprouve toujours de la lassitude dans ces longues descentes.
Cette descente s’avère plus difficile que je ne pensais. La douleur au tibia se fait de plus en plus présente et gênante. J’ai mal deux pas sur trois.
Tant bien que mal j’arrive à Chécrouit.
Je commence à réfléchir et à penser au scénario catastrophe c’est à dire abandonner. Je fais un bilan très rapide. J’ai mal depuis 15 kms. C’est douloureux au toucher et c’est enflé. Il reste 90 kms. Edouard me dit qu’on reste ensemble. Je les ai déjà retardé dans cette dernière descente. Cela ne sert à rien de continuer sauf de faire des c…….s. Je leur dis de partir. J’en pleure presque.
Ce ravitaillement n’est pas un poste de secours. Je ne peux pas être ramené à Courmayeur sauf à attendre que le dernier passe. J’avertis par téléphone Sophie car il faut penser à pouvoir rentrer cet après midi d’autant que les filles doivent venir nous voir à Champeix. Je reprends ma descente vers Courmayeur cahin caha. Pour ne pas gêner les autres concurrents je m’écarte dès qu’il y en a qui arrivent derrière moi.
Je n’irai pas au delà de Courmayeur comme l’année dernière. Pour qui vais je passer ? Un blaireau ! Pendant cette descente, différente et plus agréable que celle de l’année dernière, j’essaye de ressentir des signaux positifs de mon corps. Tiens sur ce pas là, je n’ai pas eu mal. Peut être que … Fausse joie, la douleur est plus forte sur le pas suivant.
J’arrive à Courmayeur beaucoup plus frais que l’année dernière mais je m’arrêterai là. Les spectateurs nous encouragent, nous félicitent. J’en ai presque honte car moi, j’arrête. Jean et Muriel Taris sont là. Quelques échanges et je rentre dans la salle où je retrouve mes deux compères. Je donne mon gobelet à un concurrent qui a perdu le sien.
Je me change et mange. Je croise Didier qui me paraît bien. Je passe au poste médical qui trouve préférable que je m’arrête. La jambe est enflée. Je rends mon dossard. C’est fini. Direction la navette pour Chamonix via le tunnel du Mont Blanc.
René Bertrand vient me chercher à Chamonix. Bière, douche. On regarde sur le site la progression des copains. Patrick est dans les 200 premiers. Consultation suivante : il a perdu 140 places environ entre Arnuva et la Fouly ! C’est bizarre. Le téléphone sonne. C’est Sophie. Patrick abandonne. Il est tétanisé. Il ne peut plus bouger les jambes.
De ce fait , les filles n’iront pas à Champeix. Je laisse un message à Edouard sur son portable pour qu’ils ne les cherchent pas.
Patrick arrive en se déplaçant avec de très grandes difficultés. Connaissant Patrick qui est surnommé Speedy Gonzalès tellement il est actif et court dans tous les sens, c’est impressionnant. Il a l’air de faire une sorte d’œdème au niveau des jambes.
Edouard et Dominique poursuivent leur chemin. Ils sont passés à Arnuva et au Grand col Ferret. Edouard arrive à 19h34 à La Fouly au bas de la descente du col Ferret. La fiche de Dominique n’est pas mise à jour, son temps de passage n’est pas indiqué. Il y arrive à 20h06. Il a perdu 30 minutes sur Edouard dans la descente. Ce n’est pas normal. Que se passe t’il ? Son temps prévisionnel pour le point de passage suivant n’est pas indiqué au contraire de celui d’Edouard. Je crains qu’il ne se soit arrêté. Il n’appelle pas. Peut être n’a t’il pas l’option international sur son portable ?
Il est 23 heures. J’éteins la lumière pour m’endormir. Mon portable sonne. C’est Dominique. Il a abandonné à La Fouly comme l’année dernière ! Il est dans la navette, il vient de passer la frontière et sera à Chamonix dans 15 minutes. Je vais le chercher.
Dimanche matin, au petit déjeuner, la salle à manger donne l’illusion d’un poste pour grands blessés tellement les démarches sont hésitantes. Il ne reste plus qu’Edouard en course comme l’année dernière. Visiblement, il maintient une bonne allure Il va falloir que l’on s’active si on veut le voir arriver. Dimanche 11 heures 35, le voilà qui passe la ligne d’arrivée.
Bravo. On continue à suivre Didier et les autres. Bravo à vous tous.
Je voulais savoir si j’étais capable de faire cette course. Je ne le sais toujours pas. Est ce raisonnable de vouloir la faire ? Mes blessures depuis 2 ans (pubalgie, tendon d’Achille) ne sont elles pas la cause de ces 2 échecs compte tenu des périodes de repos que j’ai du observer ? De toute façon, je n’ai plus les points nécessaires pour m’inscrire puisque ceux ci datent de 2007.
Sauf que je regarde le site et consulte les modalités d’inscription pour 2010. Pourquoi je n’en sais rien. Malheur ! Pour 2010, il faut avoir 4 points acquis sur des courses réalisées sur les années 2007 – 2008 et 2009.
Le débat interne est ouvert !! 
Bon courage à moi !!

Compte rendu (CR) UTMB2009 rédigé par François

jeudi 10 septembre 2009

UTMB 2009 - Récit de la course de Jean



Un périple peut en cacher un autre

Alors à mon tour, voici mon récit de l'UTMB 2009.

Mon périple à vélo s'est continué après Pralognan.

Je suis reparti du lac de Paladru pour rejoindre Ampuis,
puis Clermont-Ferrand, Brives, Albi, Montpellier, Aix-en-Provence,
Valence, Grenoble, Albertville et Chamonix.
L'arrivée sur Chamonix est compliquée à vélo, passage obligé par Servoz  puis par Vaudagne.Vaudagne, je vous conseille à vélo... On est content d'arriver à Chamonix.


Mon arrivée sur Chamonix se fait donc le 19 Août.  Je souhaitais être en avance pour pouvoir faire une partie du parcours en rando et être ensuite en famille la semaine suivante.
Je pars donc en rando de Chamonix le 21 au matin direction, le refuge de la croix du bonhomme.
J'ai décidé de suivre le parcours UTMB. Pffff, que ce fut long. L'arrivée au refuge est une délivrance, mal aux pieds. Je me dis que c'est un mal pour un bien dans la mesure où dans mon périple à vélo, je n'ai couru que 5 fois depuis le TGV.

Le lendemain, direction Courmayeur pour prendre un bus pour le retour à Chamonix. Il fait chaud et le mal aux pieds n'est toujours pas parti. Le verdict tombe, mes chaussures de trail sont foutues. On est samedi, la course est le vendredi suivant.

L'achat de mes nouvelles chaussures se fait le lundi. Elles sont testées le mardi pendant 45 minutes le long de l'Arve. Toujours une petite pointe au genou  droit liée aux changements de position lors des descentes, consécutifs au mal de pieds. Le repos total est décrété. J'avais fait la même pour le trail des aiguilles rouges. Achat des chaussures la veille, pour une arrivée sans trop de problèmes.

Nous voici donc le vendredi
.
Bonne nuit de sommeil, je dors en fait mal la veille de course quand celle-ci est le matin de bonne heure. Là, on part à 18h30, pas de souci particulier. Je m'habille pour la course et direction le départ vers 16h30 accompagné de ma soeur, mon beauf et ma petite nièce. Je donne mon sac qui, je trouve, n'est pas très plein par rapport à d'autres. La tension monte petit à petit en croisant les traileurs harnachés comme des pros. Moi, je n'ai ni bâtons, ni chaussettes booster et suis sponsorisé par Décathlon. :).

Dans l'attente du départ, j'ai mon téléphone qui vibre et là, surprise, c'est François qui m'appelle pour me demander si j'ai vu les copains. "Heu, François, on est 2300 sur la ligne de départ... :)". Ça m'a fait chaud au cœur qu'il m'appelle.
Je vois, Marco OLMO, Dawa SHERPA et le nouveau roi Killian JORNET qui n'arrête pas de serrer des louches.

Puis vient le départ,
avec Vangelis qui me serre toujours autant les tripes. Je m'imagine passer la ligne d'arrivée comme l'année dernière lors de la CCC. Ça bouchonne sévère, mais la foule avec ses encouragements est bien présente, une vraie haie d'honneur, je suis heureux d'être là. Tout va bien. J'ai bien sûr chaud car je suis habillé pour la nuit (hors coupe-vent). Je retrouve ma petite famille vers le camping des marmottes, le long de l'Arve. Je m'arrête pour faire
un bisou, tout va bien, on est un peu serré. Arrivé aux Houches, je ne m'arrête pas au ravito. Je sais ce qui nous attend dans la montée vers le col de la Voza. J'ai l'avantage de connaître le parcours jusqu'à
Courmayeur.
La nuit tombe et les premières personnes se mettent à se changer. Les lucioles arrivent :). La descente vers St Gervais est assez technique avec des passages dans l'herbe. Je double doucement du monde. L'arrivée à Saint Gervais est vraiment sympa, beaucoup de monde. On est au km 21. Je me gave comme une oie, je le paierai un peu plus tard avec des petits problèmes de digestions mais rien de grave.

Ensuite direction Les Contamines,
il fait froid au bord de la rivière, pas de problèmes particuliers, je reste concentré sur ce qui arrive, à savoir La Balme puis la Croix du Bonhomme. Je sais qu'en arrivant à la Croix du Bonhomme, on n'est pas arrivé au refuge. Il fait froid, il y a un brouillard de fou, d'ailleurs, dans la descente, je ne vois même pas le refuge. J'arrive au Chapieux à 3h30. Mon père et ma belle mère sont là malgré mon avance sur mon planning : 4h00. Je discute 5-10 minutes avec eux puis direction la ville des glaciers (bof, bof, ce bitume). Je me fais doubler dans la légère montée.
Je ne comprends pas. Sur le plat ou lorsque ça monte, si je marche, j'ai toujours l'impression de me traîner par rapport à mes concurrents. On se tire un peu la bourre. Dans la montée du col de La Seigne, c'est toujours le brouillard. Un de mes collègues de course « dépose les armes » en se posant sur un rocher. Le soleil se lève dans la descente vers le lac Combal. Je suis content d'être au ravito. Le froid a fait son oeuvre. Je ne suis pas au top. Je repars mais trottine très légèrement alors que c'est tout plat pendant 3 bornes, je pense.
La montée vers l'arête Mon Favre n'a rien de fou fou, elle est douce et se fait bien. La vue sur la montagne est magnifique. C'est à partir de là que je commence à aimer le paysage car avant c'est routes, autoroutes et bruits.

Je m'arrête au refuge du Col Chécrouit.

Quelques misères gastriques. L'achat d'un slip un peu lâche me cause quelques soucis. En arrivant à Courmayeur vers 9h20, je retrouve mon père et ma belle-mère, fidèles au poste. Je n'ai pas aimé la descente vers Courmayeur, début d'échauffement des pieds et pointe au genou.
Je me change complètement sauf les chaussures. Je repars à 10h00. Tout va bien,  je double pas mal de monde, à part les petits bobos cités, les jambes tournent bien. Je sais que la montée vers Bertone est longue mais pas trop dure. Au refuge Bonati, je retrouve une copine de ma soeur, Sabine, infirmière bénévole ainsi que son copain Jean-Yves qui avait débuté la Petite Trotte. Il fait chaud mais le vent me rafraîchit bien. Je continue de boire 50 cl d'eau + du coca. La soupe est toujours aussi bonne. Avec du sel, bien sûr. Le mal de genou est de plus en plus présent et j'ai l'impression d'avoir une ampoule sous le pied. Je fais la descente jusqu'à Arnuva avec Jean-Yves. La fin a été vite, vite. Sympa mais peut être pas le plus sérieux. Je me ravitaille bien je pense.

Lors de la CCC l'année dernière, la montée vers le grand col Ferret avait été dure, dure. Là, je sais qu'il faut être patient. Je me fais doubler par une fusée sans bâton, hyper impressionnant. Pour le reste, je suis dans mon rythme, je suis un couple qui monte bien, enfin à mon rythme. Je le double dès le débutde la descente vers la Fouly. Je pense que trottiner me va mieux que marcher car je suis moins sur la retenue et mon genou me fait moins mal. En arrivant à la Fouly, je prends le temps de m'hydrater, de manger et de répondre à des SMS. Ce que c'est bien d'être encouragé.
En repartant, je sais que Les Chapieux ne sont plus très loin mais qu'il y a une belle montée avant d'y arriver. J'avais fait l'erreur sur la CCC 2008 de ne pas bien lire le road book. Cette montée fut un calvaire. Là, c'est dur mais je sais à quoi m'attendre. C'est hyper important pour le moral, je crois, de connaître le parcours.

Au Chapieux, surprise !
Ma soeur et mon père sont là. Il est 20h30. J'ai pris du retard sur mon estimation grossière. Je pensais arriver vers 20h00. Je mange mes pâtes, deux fois, car c'est bon les pâtes ☺. J'ai vraiment mal au genou et
aux pieds. Je décide d'aller voir le staff médical : Bombe de froid sur le genou et . pas d'ampoules, rien, c'est juste l'impact de la plante des pieds qui me donne l'impression d'avoir une ampoule géante. Le docteur me demande si je suis tombé : « NON », changement de chaussure ? « Oui, en début de semaine ». Verdict
sans appel, cela vient de là, les chaussures ne se sont pas faites, mon corps n'est pas habitué. Les boules.
Je repars vers 21h20, mais je sens que c'est dur. Mon soutien étant là, je me dis que je ne peux pas abandonner là, la douleur est supportable et il ne reste « que » 43 km. Après un long chemin bien plat, la montée vers Bovine est un enfer. Je m'arrête souvent, je prends même des bâtons dans la forêt, à chaque
pas soit mon genou me fait mal soit ma cheville, soit les deux. Je souffre vraiment le martyre. En plus, c'est la nuit, on se caille toujours autant les miches et évidemment ça revient fort de derrière. Je m'en fous, j'ai alors 16h30 pour faire 38 km.
La descente vers Trient est du même acabit, les racines, les escaliers. Mes piles me lâchent et je me rends compte que j'ai oublié ma frontale de rechange. J'ai bien mes piles de rechange mais il fait vraiment
noir. Une personne s'arrête pour me permettre de les changer. Cool. Je repars et enfin Trient. Il est 3h20.

Dans la descente, on me demande fréquemment si je suis tombé. Il y en a même un qui, lui, l'année dernière, avait eu le genou en vrac mais qui avait fini (en marchant même en arrière pour soulager son genou). Cela me remonte le moral.
J'ai mis 6h15 pour faire 15 bornes. Je suis vidé. J'arrive au staff médical, bombe de froid. Je décide de dormir une heure dans un faible espoir que mon genou dégonfle et puisse reprendre sa marche en avant. A 4h45, je souffre terriblement rien que pour me lever. Le doc décide de me rallonger me donne un Codoliprane. Au bout de 20 minutes, je lui dis que cela ne change rien. Il me donne un autre médoc et décide par la même occasion de me perfuser, il me trouve palo. Cela fait 7h30 que je n'ai rien mangé. Il est maintenant 5h30, la perf me fait du bien. Le genou me fait moins mal. J'essaie de me lever de mon lit, le genou ne veut plus se plier. Je reprends mes bâtons de vieillesse et me dirige vers la table des commissaires. Abandon. Je m'y résous car je sais que pour les 28 bornes qui restent, je ne peux les faire sans mettre en jeu mon genou. On se
moque gentiment de mes deux bâtons. Je me dirige ensuite vers le ravito, je mange un peu, glane un beau bonnet violet donné par l'organisation puis clopin clopant vais prendre le bus pour Chamonix.
Je croise mon acolyte qui avait « lâché » dans la montée du col de la Seigne. Je lui avais mis 3 heures dans la vue. Suis-je parti trop vite ? Je ne crois pas. La fatigue fait que je ne suis pas trop triste, je sais que je ne pouvais pas aller plus loin. Ce qui est dommage, c'est que j'étais dans une forme terrible. Je pense avoir été dans les temps de 38h00. Je ne saurais jamais. Le pire, c'est que cela est lié à une histoire de matériel, car pas une ampoule, et je n'ai pas eu une courbature aux jambes pour 138 km et 7700 m+. Le vélo a du bon, c'est sûr.
J'avais fini la CCC 2008 sur les rotules, là je suis fatigué, déçu et j'ai mal au genou. Au bout de trois jours, le genou et mes chevilles ont dégonflé. Tant mieux, je n'aurai pas de séquelles, je pense.
L'année prochaine, peut-être, je prendrai des bâtons et je m'achèterai deux paires de chaussures. Le record du PEC devrait tombe.

Merci à mes soutiens durant la course aussi bien ceux qui étaient présents physiquement que les nombreux SMS envoyés.
Cela fait un bien fou d'entendre la petite sonnerie en plein milieu de la nuit.

Salut à tous.

Jean.

Compte rendu (CR) UTMB2009 rédigé par jean

mardi 8 septembre 2009

UTMB 2009 - récit de la course d'Edouard


Pour le meilleur et surtout le pire


Me voici sur mon clavier, pour revivre ces moments forts de L'UTMB 2009, celui-ci fut pour moi la révélation de l'année, car avec pas mal de soucis tant familiaux et un énorme changement professionnel, le doute était installé dans ma tête.
La préparation ne fût pas celle de l'an passée, moitié moins de temps consacré, sur un laps très court, environ un mois seulement, donc j'avais de bonnes raisons de douter.

De plus à cela, un genou en vrac au Trail de Saint Cyr le 15/08 et je me suis décidé à consulter un osthéo qu'à j-5 et un manipulateur à j-2 du départ.
Donc fini la préparation, tout du moins physique, commençait là maintenant la préparation mentale.
De mon entourage, c'était inconscient de prendre ce départ, mais il est clair que je n'en fait qu'à ma tête et ce Départ de L'UTMB si mythique, si envoûtant, si extraordinaire, magnifique, qui avec un billet d'entrée, vu la difficulté pour obtenir les "points" d'inscription , le raterait? En tout cas pas moi.

L'UTMB à tout prix, mais à quel prix, il faut être un peu fou , mais qui ne l'est pas dans ces moments forts?
du dépassement de soi-même, d'atteindre ses dernières limites et surtout se faire mal pour exalter ensuite.
Pour l'avoir connu 4 années consécutives(2 fois la CCC et 2 fois L'UTMB) pour rien au monde ,je ne souhaitais voir partir mes copains sans moi.
Nous voici au jour "j"
Et la pression montait, sur cette mythique ligne de départ, réunis avec mes trois copains,
pour le meilleur et surtout le pire qui nous attendait.
L'anxiété nous envahissait, cette folle ambiance du départ nous envoûtait et la lueur de nos yeux brillait, nous étions solidaires mais conscients que certains de nous ne franchiraient peut-être pas cette ligne d'arrivée, mais le but était bel et bien de finir pour savourer cette joie que connaissent tous les finishers, et le chaleureux public qui nous accueillait.
Le grand départ fut donné, nous étions porté par l'ivresse, avec plus rien dans la tête, Patrick G le premier s'envole, nous restons ensemble avec François, Dominique, et parcourons un bout de chemin, un grand bout de chemin, la première nuit fût terrible, un brouillard épais ,à couper au couteau et un froid de canard, ceci ne facilitait pas la tâche, déjà bien relevée.
Mais nous avons franchi la première étape, une nuit pénible, et la descente du col de la saigne dans le froid se fit au lever du jour.

Halte au ravitaillement, et dès le départ François accusait une douleur sur le devant du tibia, François ne se plaint jamais, donc je craignais le pire et quelques heures plus loin à Chercrouit, il décide de nous laisser partir avec Dominique, c'était pour lui une douleur morale, au vu de sa longue préparation et peine perdue, nous partions et je ne voulais pas me retourner.
J'ai souvent douté sur ma forme, mon genou m'empêchait de descendre, j'étais un "boulet" à traîner, mais les montées et le peu de plat, me faisait totalement oublier ma douleur et ce qui me rassurait ,c'est que cela ne s'amplifiait pas d'avantage.
De toute façon, me connaissant ça passe où ça casse, j'étais déterminé.
Dominique allait très bien, cela me rassurait, nous avons passé un peu de temps à Courmayeur et surprise François arrivait, mais avec la ferme intention de stopper son aventure ici, au même endroit que l'année passée, les années se suivent et ne se.......pardon parfois se ressemblent.
Nous le quittons avec Dom pour continuer notre galère, car l'ascension qui nous attendait allait nous mettre à rude épreuve.

De Bonati à Arnuva, Dom m'inquiétait un peu, un problème technique, un défaut de guêtre, ou plutôt l'agrafe sur le coup de pied le blessa et le contraint à se traîner péniblement jusqu'au grand col Ferret, on soignait ceci avec tout espoir de finir ensemble, mais il souffrait et une fois de plus me demanda de partir sans lui, sans me retourner, la rage au ventre et les yeux larmoyants, je décide de faire route tout seul avec la hargne de mes copains en prime.
Bis répétita, les années se suivent, et je confirme qu'elles se ressemblent, le scénario de l'an passé.
Je me suis juré que pour eux j'irai au bout, malgré cette douleur qui m'handicapait dans ces p....... de descentes
Je ne cessais de penser qu'il n'arrêterait pas, je le connais, comme moi, c'est un teigneux, mais il ne voulait pas que je le subisse et parfois les mots peuvent dépasser les pensées.

Me voici de la Fouly, à partir comme un dératé vers Champex, là un moment de détente afin de changer de vêtements, chaussettes et collant et je m'aventure dans cette satanée montée des Bovines, la plus terrible, parfois ,je me suis juré de ne plus jamais remettre les pieds ici.

Une nuit terrible de froid m'attendait, deux paires de gants et deux coupe-vent suffisaient à peine à me réchauffer.
Une fois le col atteint, sans répit je repars ,sans arrêt au ravito sur Trient, il est 4 heures du matin précises dans ma deuxième nuit et sans bailler une seule fois.
Quand je pense qu'au bureau je n'y arrives pas(à ne pas bailler.
Comme quoi le boulot c'est plus difficile.
Enfin à Trient
Même temps de pause, 5 minutes et la montée des Steppes, parcours modifié cette année plus long de montée que l'année passée et quelques noms d'oiseaux au passage pour les organisateurs que je murmurais dans ma tête, sans leur en tenir rigueur pour la beauté du site et la parfaite organisation.
Puis enfin la descente(aux enfers, encore modifiée et plus longue) après de longues heures sur Vallorcine, pour moi le but était proche plus que huit heures, et l'apothéose.

Vallorcine au petit matin 7h02,
le jour venait de se lever dans une descente aux enfers, que j'étais heureux de terminer, et l'accueil chaleureux à ce ravito toujours égal à la gentillesse de tous ces bénévoles.
Seulement 8 minutes d'arrêt et je fonce vers (aïe,aïe,aïe )

La flégère et la tête au vent,
le mauvais souvenir de l'an passé a laissé des traces, mais je ne réfléchis pas et je passe des concurrents par dizaines, des vrais automates qui ne parlaient plus un mot.
En sorte des sourds et muets.
Et la terrible montée jusqu'au point de contrôle m'a complètement anéanti, mais je sentais "l'écurie"et là plus rien ne pouvait m'arrêter
Je décide à ce moment là pour la première fois d'allumer mon tél portable et il n'arrêtait plus de biper.
J'écoute à une demie-heure de l'arrivée quelques messages, et j'apprends que Patrick avait abandonné à la Fouly, j'aurais tout imaginé, mais pas cela
Dominique aussi, j'ai été saisi de frissons et de regrets que les larmes m'en sont venues, et je me suis dit que pour mes copains, j'irai au bout
Je me sentais très bien, mais au fond de moi-même cette "victoire" je la leur devais, pour la hargne qu'ils m'ont transmis et l'honneur que je leur porte.

Puis l'approche de Chamonix se faisait entendre,
Cette foule à l'arrivée, ces gens qui scandent ton prénom, les pieds douloureux ne touchent plus terre,
Des ampoules énormes au bout des orteils qui ont éclatées à l'arrivée,
Et tu ne sens plus ton mal,
Et tu t'envoles pour franchir cette ligne magique, magnifique avec la musique qui te prends les tripes
Et les larmes que tu ne peux contenir.
Et là tu savoures, Tu pleures,
Tu ne retiens pas tes émotions,
C'est humain tout simplement.
Je regretterais toujours que Maryse n'est pas pu connaître ce moment là.
Quand je lis son récit je l'approuve, car elle à fait preuve d'un immense courage, une année sans chance.
Mais elle y parviendra, cela j'en suis sûr.
Et je lui transmets toutes mes félicitations ainsi qu'à tous les coureurs du Pec qui étaient présents.
Merci aussi, François de nous avoir permis de revivre ces moments forts de L'UTMB à travers ces récits.
Je me dis toujours que je ne recommencerais plus jamais,  mais c'est connu, la montagne, ça vous gagne.
Toutes mes sincères amitiés à tous nos amis les coureurs et pourquoi ne pas se voir pour vivre ces moments et s'exprimer ensemble.(Devant une bonne bière)

C'est la première chose que j'ai faite à l'arrivée,

 une BIERE.



EDOUARD BARROS - FINISHER UTMB 2009


En  41 h 05 mn 04 s
Classé 694 eme au scratch


et 89 eme V2 H

Compte rendu UTMB 2009 (CR) rédigé par Edouard

dimanche 6 septembre 2009

UTMB 2009 - récit de la course de Didier



Nous sommes arrivées à l'UTMB, une semaine avant le départ.


Nous avons donc commencé la semaine avec une petite marche en montagne avec Nathalie, Gérard et Catherine.


C'etait super sympa.
Puis moi, une autre de 4h en montagne avec mon ami Joseph qui était inscrit a la TDS. Nous sommes donc aller jusqu'à Bourg st-Maurice.
C'est avec une certaine sérénité que j'aborde ce départ au vu de mes 3 échecs.
Avant le départ dernier appel de Christian qui me dit : « si tu ressens de la lassitude ça ira mieux quelques kilomètres plus tard ». le but était de terminer, dimanche à 16h30 mais surtout de finir et sur ton CV de course de dire que tu as fini l'UTMB ça le fait !
Une photo de nous quatre avant le départ,  Nathalie nous dit de sourire car nous sommes un peu crispés.

Baptiste veut courir avec moi jusqu'au Houche (8km).
Dernière recommendation de la part de la direction.
Ensuite la musique de l'UTMB (Vangelis 1492) me prend les tripes comme à chaque fois. Nous sommes tous les 3, Jacky, Maryse et moi jusqu'aux houches. 123 départ, nathalie m'attend pour la photo sur le petit pond devant notre appartement, photo réussie.

Durant la descente aux houches, Maryse réclame un deuxième tee shirt à Baptiste,
Baptiste, ni une ni deux appel à nathalie et hop c'est la course vers le tee shirt...
Au premier ravitaillement suprise : Eric est là et je bois un coca avec lui puis nous repartons toujours tous les 3 vers la première assention (le col de la charme). Nous nous faisons doubler par les gars du CA Pictave, c'est bien de trouver des courueurs que l'on connait. Un bref échange avec François Vacossain. Dans la descente, Maryse nous rattrape, elle descent bien.
ST GERVAIS : Encore tous les 3, nous avons de l'avance, nous retrouvons Nnathalie et Baptiste qui nous encourage c'est bien , c'est aussi le moment de fournir le tee shirt tant attendu pour Maryse, les maux d'estomac deviennent présents.

Aux contamines, plus de Maryse, nous entamons avec mon compère Jacky la croix du bonhomme, ça monte raide et il fait froid, au ravitaillement de la soupe et du coca et nous repartons, tout va bien, nous passons les difficultés une à une descentes comme dans les montées en se relayant jusqu'au col de seigne,
il n'en finit pas et ce vent froid heureusement nous l'avons dans le dos.
Pendant ce temps Nathalie et Baptiste nous ont quitté à 1h15 du matin, Baptiste va se recoucher et Nathalie va au départ de la TDS a 5 h pour voir notre ami Joseph et elle ira aux Houches pour l'encourager, puis au depart de la CCC pour encourager Gérard.

Lac combal - barrière horaire : c'est bien,  nous franchissons l'arrete du mont Favre 2435m puis descente sur courmayeur 11 km, que du bonheur !
Au niveau du tempsça va, nous changeons de tee shirt et de chaussettes, Jacky met des compeed et de la noke, ça vous refait un homme, une assiette de pâtes et nous repartons.
Sur le circuit nous reconnaissanns François qui nous dit qu'il abandonne...dommage...
Durant ce temps, c'est l'arrivée de la CCC , Nathalie et Baptiste sont fidèles au RDV pour accueillir Gérard, que d'émotions puisse qu'il finit avec cathetine et maryse ...c'est que du bonheur.

Enfin le parcours de la CCC, à Bertonne. Quuesqu'il fait chaud ! Bonatti, nous trempons nos casquettes sahariennes dans le bac où l'eau fraiche de la montagne nous rafraichit.
Puis descente sur Arnuva, petite anecdote pour moi, puisque 2 fois j'ai abandonné ici, je pensais même acheter un terrain ou un chalet, mais j'aime mieux la Suisse, alors verre de coca et morceau de saucisson.
Et nous partons vers le grand Col ferret 2537 m, nous avons réaliser 100 bornes, plus que 66 km en descendant à la Fouly....
Surprise baptiste est venu au devant de nous, que du bonheur pour moi, il nous donne des nouvelles d'Eric avec qui il a courru au Praz de Fort et de jumeau qui va arrêter à la Fouly comme l'année dernière...

Je sais que ma suiveuse m'attend pour les photos, donc en avant...
Comme d'habitude, un bon ravitaillement à la fouly et nous repartons sans trop se poser de question au Praz de Fort jusqu'à Champex lac, nous arrivons avec 3h10 d'avance nous décidons de dormir 1h00.
Durant ce temps Baptiste et nathalie nous attendent durant notre siète, toujours fidèles au poste, le réveil et hop une assiette de pâte et un café et ça repart avec un petit coup de cul jusqu'à Bovine, le jour arrive, le soleil tant attendu qui te rechauffe et te fait penser que l'arrivée est à moins de 30 bornes, notre fan club est toujours présent, ils sont vraiment innépuisables comme nous.
Catogne, nous accusons le cou, 2011m viviement le petit dejeuner à Valorcine, Jacky s'est renseigné, Eric devrait arrivé...Bravo...
Nathalie et Baptiste ne sont plus présent depuis Trient, ils ont décidé d'aller encourager Eric à l'arrivée, ils rejoingnent Gérard et Catherine, et surprise pour Eric il est embrassé par deux femmes sur la ligne d'arrivée.

Il nous reste l'ascension de le tête au vent ( ou plutôt la tête dans les nuages), j'ai envie de sortir de ce col pour basculer dans la descente,Baptiste nous rejoint, il sort de derrière nous, il a monté le col des montets,
ça me fait changer de rytme, Jacky propose de souffler un peu à l'ombre d'un gros rocher, nous apercevons la Flégère, mais qui vient au devant de nous notre finisher CCC, Mr Gérard en grande forme SVP tout sourire, il est monté avec Catherine et Nathalie en télécabine, quelques photos

et nous voilà à 7 km de l'arrivée, la descente fait un peu mal aux pieds et sur le bitume c'est enfin plat, petite foulée, quelques concurrents sont devant, ça nous motive pour courir, les encouragements partout nous portent, un frisson d'avoir réaliser un exploit, une larme de bonheur de franchir cette ligne d'arrivée, tant attendu, j'au vécu l'arrivée de la CCC, mais l'arrivée de l'UTMB avec cette musique vient te faire pleurer de bonheur avec les tiens qui t'attendent et tous ces photographes, tu ne t'imagines pas que c'est toi qu'ils attendent.
Et voilà 44 h 34, mission accomplie avec mon ami Jacky.


Je n'ai jamais douté, merci à Nathalie et Baptiste et Pauline pour leur patience, pour les entrainements et leurs encouragements, mais sans ça ce n'est pas la peine de prendre le départ.
Merci Christian pour tes conseils et les plans d'entrainements, c'est vraiment un vrai coatch et merci François pour ton blog c'est super de pouvoir faire vivre les émotions, Maryse a raison de repartir l'année prochaine ( pour info j'ai fait l'UTMB avec de l'eau et du miel et du sel et quelques barres de pâte d'amandes étant donné mes problèmes d'estomac).
Merci à tous les suporters et merci à la vie
 pour m'avoir permis de réaliser mon rêve : l' UTMB.





Didier MAITRE FINISHER UTMB 2009

En 44 h 34 mn 53 s
Classé 1 148 eme au scratch

et 490 eme V1
Compte rendu - CR UTMB 2009 rédigé par Didier

UTMB 2009 - récit de la course de Jacky


Le défi d’un quinca

Il est 7 H 30, Vendredi 28 Août,
je me réveille, les premiers passagers pour l’aiguille du Midi partent par le téléphérique.
Je pense à Gérard qui doit être prêt pour prendre le car pour Courmayer (Italie).
Je rejoins Eric qui se réveille aussi et nous prenons notre petit déjeuner. On parle configuration de sac à dos et de sac de dépôt que nous retrouverons à Courmayer.
Maryse et Serge passent dans la rue, je les invite à prendre un café. Nous discutons de chose et d’autre, alors qu’une certaine tension commence à monter chez chacun de nous. Heureusement un bon mot de Serge arrive à point nommé pour détendre l’atmosphère.
10 H, Gérard part pour son périple. Après, un petit tour à Cham (je dis Cham car c’est ringard de dire Chamonix), nous déjeunons avec Eric d’un copieux blanc de poulet nouille. Et, c’est l’heure de la sieste.
A 15 H 30, je termine mes sacs, je vérifie qu’il ne me manque rien, c’est sûr, je vais oublier quelque chose !…
Il est 17 H 30, nous nous rejoignons tous les 4 pour aller porter nos sacs au dépôt et prendre le départ.
Le départ
Un moment de haute intensité. nous trouvons une place dans la première moitié de la course (Christian, les 25 premiers rangs étaient totalement inaccessibles) avec Maryse et Didier, Eric est plus près de la tête de course, je crois. Les discours et les recommandations commencent entrecoupé de la musique de Vangelis. Puis, on avance un peu et le départ est donné.
On se croirait à l’arrivée d’une étape du tour de France à l’Alpe de Huez. Les barrières retiennent cette foule immense qui est là jusqu’à la sortie de Cham.
Entre Cham et les Houches, c’est relativement plat, cette portion de 8 km est une bonne mise en jambe.

Le premier coup de mou

La première ascension est là, sur le papier, une formalité : 7 km de montée avec 931 m de dénivelé + . Erreur, c’est la piste de ski qu’ils nous font monter. c’est une horreur !
Mon moral en prend un coup.

Enfin, c’est monté mais je m’étais imaginé cette portion plus simple. Je suis en nage, j’ai tellement transpiré dans cette montée, il faut que je me change et que je prenne la frontale car la nuit est tombée.
Maintenant, normalement, une descente, eh bien ! non, des montagnes russes jusqu’à St Gervais. Deuxième coup au moral.

Premier gros ravitaillement, je commence ma cure de coca-sel.
Il est presque 22 H, nous sommes encore tous les 3 car Maryse, nous a rejoint juste à St Gervais.
Direction les Contamines, je rumine, « tu vas arrêter, tu ne pourras pas le faire, t’as pas le niveau du con ».
Et puis, les Contamines sont là, tu ne peux pas abandonner là, allez, tu vas jusqu’au col du bonhomme et on fait le point.
On remplie les poches à eau, un coca-sel et un thé chaud et on repart.
Mais, où est Maryse ?
On revient sur nos pas et pas de Maryse à l’horizon, on décide de continuer pour ne pas être pris par les barrières horaires.

Voici, Notre Dame de la Gorge, il est minuit, il y a encore des gens pour nous encourager.
Et, c’est la grosse difficulté de la nuit, le col du Bonhomme.
Le col se découpe en 3 parties, une première jusqu’à La Balme qui se passe très bien, j’ai repris du poil de la bête, je monte bien et à un bon rythme. Ravitaillement de La Balme, vite fait car il fait froid et le brouillard a fait son apparition. La croix du bonhomme arrive après 1 H 40 de montée sur 5 km et 730 m de D+.
On ne voit pas à 3 m dans les derniers km du col et il fait froid à 2500 m car sous le gortex, je suis trempé. Une bonne heure de descente vers Les Chapieux, une descente relativement facile, je crois.
J’ai mis le phare de ma frontale car je voyais mieux pour descendre dans le brouillard toujours présent.
Les Chapieux, petit village sympa où nous nous sommes assis pour nous ravitailler.


Le deuxième coup de mou
Nous repartons vers 5 H, avec 1 H 15 d’avance sur la barrière, on est dans les temps.

Le col de La Seigne est à 11 km et 1000 de D+, fastoche 10%, deuxième erreur.
C’est interminable ! quand tu montes pendant 11 km et qu’après, chaque petit mont, tu te dis, le col est derrière mais c’est toujours derrière le prochain !…
Enfin, on finit par en voir le bout, le jour s’est levé et avec lui, un vent froid.
Nous avons assez vite rejoins Le lac Combal car on arrive encore à trottiner un peu.
On est en Italie. Le moral n’est pas mauvais, on a 2 H d’avance et l’objectif de 11 H à Courmayer est presque dans la poche, surtout que le soleil nous réchauffe. La montée vers l’arête du Favre se passe sans grande difficulté et nous pouvons descendre vers Courmayer en passant par le col Chérouit.
Il est 11 H, nous sommes à Courmayer avec 2 H 15 d’avance.

Le troisième coup de mou
Nous récupérons notre sac de dépôt et je commence par me changer et faire le tour des bobos.
J’ai 3 petits cailloux de coincés dans ma chaussure et ils m’ont écorché le pied, vite une rustine !...
Je mange une assiette de nouille (ça ne passe pas trop mal), un café et toujours mon coca-sel.
En route, vers la deuxième partie de l’épreuve, c’est la partie que j’ai fait l’an dernier (en partie seulement). On commence par monter au refuge Bertone : 1000 D+ sur 5 km.
C’est long, c’est pentu, il fait très chaud et pas un brin d’air.
Et là, l’envie de retourner à Courmayer me prend mais tout à coup, devant nous, le refuge est là !
Avec lui, une autre bonne nouvelle, on ne passe pas par la tête de la tronche, c’est que pour la CCC.
Alors direction le refuge Bonatti où l’on peut contempler les paysages magnifiques, de cette partie, un peu plus facile.
Bonatti : un ravitaillement rapide et nous repartons avec Didier.

A Anuva, nous avons de nouveau 2 H d’avance. Le grand col Ferret est là, la deuxième grosse difficulté de l’épreuve. Le vent est là lui aussi. A la moitié du col, on décide de se couvrir un peu car il fait de plus en plus froid et le vent souffle de plus en plus fort. Au sommet, c’est intenable, on se fait pointer et tout de suite, on entame la descente pour retrouver un peu plus de chaleur.
La Peule puis La Fouly arrive sans trop de problème, on a 3 H d’avance. Nathalie et Batiste sont la, ça fait du bien. Ils ont vu Eric et il marche comme un avion. Il est déjà passé à Champex. On repart avec Batiste vers Champex.
Jusqu’à Issert, nous marchons dans les bois ; nous avons remis les frontales.
Nous sommes en Suisse. La ville d’Issert est presque déserte. Nous arrivons en bas de Champex et apercevons la ville toute illuminée.
Champex, c’est 4 km de montée avec 500 m D+ dans les racines.
On y arrive avec 3 H d’avance donc on décide de dormir une heure. Le dortoir est fait de palettes recouvertes de matelas posés les uns à côté des autres. C’est un peu hard mais à la guerre comme à la guerre.
Je dormirai quand même une demi-heure, car au début je n’avais de couverture.
Le téléphone sonne, ce sont les copains qui veulent savoir où nous sommes. Pour eux, c’est le mariage, la fête et pour nous, ce sera BOVINE...

Les nouvelles voies

Après, une soupe et mon coca-sel, nous repartons vers Bovine 9 km et 500 de D+.
Nous traversons Champex et rattrapons une petite bretonne que nous invitons à partager notre chemin.
Elle ne se fait pas prier ; il fait nuit noire et c’est d’un lugubre.

Bovine, je connais, j’y suis passé l’an dernier sauf que cette année, l’organisation, ne nous fait pas monter par la même voie. Et, bien sûr, ce n’est pas une voie plus facile bien au contraire. Il faut escalader les rochers qui forment des marches de 60 à 70 cm en moyenne.
Enfin, le ravitaillement de Bovine est là, il fait froid, on ne s’attarde pas.
Direction Triend, on monte encore puis descente vers le col de Forclaz qui est une partie interminable dans les racines ensuite une descente assez rapide vers Triend. On a une heure et demi d’avance, ça commence à sentir bon. Ravito et direction Catogne, je connais, j’y suis passé l’an dernier.

Eh ! oui, mais, re belote, ce n’est pas le même chemin, c’est 700 m D+ sur à peine 3 km. Mais, le moral est la ! et ça passe.
Nous arrivons à Vallorcine par une descente très technique et très cassante, on ne prend pas de risque maintenant. Nous retrouvons le mari de notre nouvelle équipière. On est gonflé à bloc.
On repart vers le col des Montets 700 D+ sur 4 km. Au bas du col, il fait chaud, on met des tenues un peu plus légères.

Après, une petite pose au col des Montets, nous repartons vers la tête aux vents et là, surprise, le chemin a été arrangé, c’est un sentier presque sans pierre, un régal. Batiste, nous rattrape, il a fait la montée derrière nous. Quelques photos souvenirs avec le Mont Blanc en fond puis nous repartons vers la Flégère. C’est une transition où il ne faut pas se déconcentrer car c’est un peu dangereux et piègeux.
Au abord de la Flégère, je retrouve un paparazzi qui me mitraille, je suis trop content de le voir là : c’est Gérard le héros de la veille qui a changé son costume de trailer pour celui de paparazzi. Un peu d’eau dans le camel-back et un dernier coca-sel en route vers la dernière descente. Catherine et Nathalie sont aussi à La Flégère, c’est sympa. La descente se fait gentiment avec notre petite bretonne qui est au bord des larmes tellement ses ampoules la font souffrir, mais elle est courageuse et tenace.
Nous arrivons enfin et une haie de spectateurs est là pour nous accueillir sur les 2 derniers kilomètres.

C’est une ovation pour chaque arrivant.
L’émotion m’envahi au passage de la ligne, ce sont des embrassades, c’est impensable, on l’a fait.
Puis, le rêve de plusieurs heures, une bonne bière coule dans ma gorge saturée de sucre, ça fait un bien fou...


Jacky QUEREAUX FINISHER UTMB 2009
En 44 h 34 mn 52 s
Classé 1 146 eme au scratch
et 179 eme V2

 CR Compte rendu UTMB2009 rédigé par Jacky

jeudi 3 septembre 2009

UTMB 2009 - Récit de la course d'Eric



Enfin le jour tant attendu est arrivé.

Jacky et moi sommes arrivés mercredi après midi à Chamonix, la route fut un peu longue notre GPS a eu quelques lacunes donc une petite sieste était la bienvenue.
Le soir nous nous sommes tous retrouvés Maryse, Nathalie, Didier, Serge, Jacky et moi chez Catherine et Gérard pour un petit apéro light ce que nous avons renouvelés jeudi soir chez Nathalie et Didier.

Vendredi.
Enfin le grand jour est arrivé sans aucune appréhension pour moi mais 15 minutes avant le départ ce n’était plus la même chose, il me tardait que le coup d’envoi soit donné.
A 18h30 précise nous sommes partis sous l’acclamation d’une foule immense pendant plusieurs Km.
Il faisait très lourd je transpirais énormément, j’ai commencé à boire tout de suite pour ne pas risquer la déshydratation.
Au 1er point d’eau j’ai retrouvé Didier et Jacky mais j’ai bu un verre de coca avec du sel et je suis reparti tout de suite.
Nous traversons Les Houches et commençons à monter environ 800 mètres de déniveler sur 7 Km pour redescendre sur Saint Gervais, aborder la 1ère nuit et aller aux Contamines.
A partir de cet instant le parcourt ne m’est plus inconnu.
La Balme 1ére barrière horaire avant d’attaquer la 1ére grande difficulté La Croix du Bonhomme (2479 m), cette montée est très difficile pour moi, il y a du brouillard et il fait très froid.
Christian me l’avait redit plusieurs fois qu’il y aurait des moments très difficiles à passer.
De toute façon il était hors de question d’abandonner, on ne fait pas une préparation  de 9 mois pour abandonner au bout de 45 km.
Les Chapieux 2ème  barrière horaire que je passe avec 3 heures d’avance donc plus de souci pour les barrières, direction La Ville des Glaciers et montée du Col de la Seigne (2516m) toujours dans le brouillard.

Le jour se lève j’aperçois le refuge Elisabetta mais cette année pas question de s’arrêter dormir, un ravitaillement nous attend au Lac Combal avant de monter l’Arête du Mont Favre (2435m) et descendre à Coumayeur.
Ici, il y a un gros ravitaillement, on peut changer de vêtements, alors je décide de faire une pose un peu plus longue le temps de bien m’alimenter, ce qui n’est pas facile et de soigner deux ampoules.
L’envie de dormir est grande mais je décide de repartir,  peut être pressé de monter au Refuge de Bertone, une partie du parcours  que j’avais beaucoup apprécié l’année passée en randonnée jusqu’à La Foulie malgré la montée du Grand Col Ferret (2537 m).

A la Foulie l’envie de dormir est encore plus forte alors je m’allonge sur un matelas pour tenter de dormir mais après une dizaine de minutes je n’y arrivais pas, j’ai froid alors je suis reparti.
Après quelques centaines de mètres une bonne surprise, Batiste le fils de Nathalie et Didier est venue à ma rencontre, nous parcourons quelques Km ensemble, je le remercie encore, quand à Nathalie elle est un peu plus loin pour nous photographier.

Je repars seul à Champeix mais avec le moral du fait d’avoir pu échanger quelques mots avec Batiste.

A Champeix je suis fatigué, envie de dormir.
Ici on peut manger et dormir,  je n’ai pas faim mais je me force à manger car il est presque 20 h et la 2ème nuit approche.
Je prends la décision  d’aller dormir 1h15, pas plus, de façon à ne pas réduire mon avance, vous comprendrez pourquoi plus tard.

A 21h30 je repars, il fait froid, il fait nuit mais le peu de sommeil m’a fait beaucoup de bien.
Il faut maintenant monter à Portalo (2100m)  en passant par Bovine un col interminable et dans la caillasse pour ensuite redescendre le Col de Forclaz et aller à Trient pour ensuite remonter à Catogne (2011m).

Il est 3h50, j’ai parcouru environ 140 Km, il me reste 26 Km donc un dernier col ,celui de La Tête au Vents (2130m) en descendant avant à Vallorcine.


Malgré la fatigue j’étais confiant, 2 de mes objectifs étaient atteints.
  • Mon premier était de finir l’UTMB.
  • Mon deuxième aussi, était de faire mieux que Christian.
  • Mais le troisième à été plus difficile à réaliser, je suis obligé de marcher pendant toute la descente qui rallie l’arrivée j’ai très mal aux cuisses, mais à environ 2 km ou 3 km du but Batiste et Gérard  son là pour me redonner la force de recourir afin de réaliser mon 3ème défi terminer l’UTMB en moins de 40heures.

Je passe la ligne en 39 h 58 avec un accueil très chaleureux de la part de Catherine et Nathalie.

J’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui m'ont accompagnés durant toute la préparation de ce trail (depuis les templiers, ils se reconnaîtront).





Merci à Christian pour ses plans d’entraînements qui me vont à merveille, et aussi merci à toi François pour ce blog que tu as fort bien réalisé de façon à faire profiter à un maximum de personnes l’évolution de la course.
 
Et enfin merci pour tous les encouragements 
et les félicitations que vous avez pus me faire parvenir de différentes façons.

A bientôt, peut être pour la Diagonale des Fous en 2010
 



 
 Eric FAITEAU    FINISHER UTMB 2009
 
En  39 h 58 mn 44 s
Classé 591 eme au scratch
et 260 eme V1
Compte rendu (CR) UTMB2009 rédigé par Eric